Des paroles sans actes
L’Assemblée
nationale a examiné aujourd’hui la proposition de loi déposée par les
socialistes privant de financement public les partis ne respectant pas
la parité aux élections législatives.
La
discussion de cette proposition de loi intervient moins d’une semaine
après les déclarations du Premier Ministre, à l’occasion des Etats
Généraux de la Femme où il a déclaré pour assurer la parité aux
élections : « Il suffit de mettre en place des dispositifs financiers
qui soient insupportables. On préfère payer quand c’est encore possible
de le supporter ».
Visiblement les propos du Premier Ministre soit relèvent de l’affichage, soit ont du mal à être entendus par sa majorité et son propre gouvernement. En effet, ce dernier, lors de l’examen a annoncé qu’il était opposé au renforcement des sanctions financières proposées par les députés du Groupe SRC. Pour rappel, le groupe UMP à l’Assemblée nationale, ne compte que 14% de femmes.
Compte tenu de l’absence des députés UMP -traduisant leur peu d’empressement à voir les pratiques politiques changer- le gouvernement a été obligé d’user du vote bloqué, pour permettre de rejeter ce texte la semaine prochaine.
Les avancée en faveur des femmes notamment par leur plus grande participation à la vie politique ne verront pas le jour avec l’UMP.